Mais savons nous vraiment ce que contiennent ces petits flacons. De nombreux produits sensés contribuer à notre bien être, renferment de nombreuses substances issues de la pétrochimie, et ont des effets, non négligeables au long terme.
Voici une petite liste, non exhaustive, des principales substances qu'il vaut mieux éviter et pourquoi pas bannir de nos trousses de toilettes.
- PEG, PPG: les plus connus des ingrédients ethoxylé, il s'agit d'émulsifiants qui servent à mélanger des liquides qui à la base ne peuvent se mélanger. C'est, par exemple, le cas de l'huile et l'eau. Les substances de départ de ces deux composés ainsi que leur système de production inquiète. En effet, la base chimique de ces ingrédients pouvant être utilisée pour produire des gaz de combat. Dans le PPG, on retrouve fréquement un cancérigène appelé dioxane.
- BHT, BHA et EDTA: ces antioxydants, on fait l'objet de plusieurs études, qui ont révélé leur côté allergiseant ainsi que leur potentiel cancérigène. Les BHT et BHA, s'accumulent dans les tissus adipeux et peuvent atteindre le foetus.
- Les parabens: ces conservateurs très controversés, ont énormément fait parler d'eux en 2003, lorsque des chercheurs britanniques en ont découvert dans des tumeurs du sein.
- Les nitrosamines: classés substances cancérigènes par l'OMS, ils sont utilisés comme conservateurs.
- Les AHA: présents dans les gommages et autres crèmes exofoliantes, ces acides gomment les cellules mais s'attaquent également à la barrière protectrice de l'épiderme, le rendant vulnérable.
Un achat doit rester un acte responsable, il est donc normal, que vous soyez au fait de tout ce qui se cache dans les produits que vous consommez. Dérivés de synthèse, substances pétrochimiques sont présentes partout jusque dans les produits pour bébés. A vous donc d'apprendre à les déchiffrer. N'hésitez pas à vous documenter sur le sujet vous risquez d'être très surprise.
Pour en savoir plus
La vérité sur les cosmétiques, de Rita Stiens
Le guide Cosmétox, édité par Greenpeace
Cosmétique, du pire au meilleur, Hélène Barbier du Vimon et René Rigaber
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